Actualité du moisVie du Foyer

Témoignages dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars

“Je suis une habituée du Foyer de Grenelle depuis deux ans, sinon plus.

La porte d’entrée pour moi était pour aider à la préparation de légumes pour le dîner du mercredi.

Quand je peux, je viens au petit-déjeuner. Le foyer est ma deuxième maison. Les équipes de bénévoles font partie de ma famille car je suis ici à Paris sans attache familiale.

En tant que jeune maman, venir ici m’aide à dépasser les problèmes de la vie quotidienne et à aller de l’avant. Les charmantes bénévoles sont toujours à l’écoute, souriantes et prêtes à donner de leur temps. Parfois, on arrivant, je ne sais pas quelle décision prendre, mais après les échanges, je vois plus clairement.

Merci au foyer et toute l’équipe du petit-déjeuner qui est très sympa et qui fait son devoir comme il se doit.”

A.A.

B.V. un jeune homme assis à côté de A.A. dit vouloir attester de la loyauté de A.A. et de la trouver d’un très bel état d’esprit !

———————————————————————————————

“Je souhaite avoir la parole, être soutenue et être entendue.

C’est tout.”

N.

———————————————————————————————

« Je veux tout »

“L’évolution en droits des femmes est lente. On parle beaucoup mais on fait peu de choses, ou pas de bonnes.

La carrière a un peu évolué, mais à quel prix ? Plus les femmes ont des droits, plus elles ont des devoirs. Elles ont plus de reconnaissance sociale, mais à quel prix ? Ce n’est pas un progrès à ce point-là.

Les mères de familles qui travaillent et qui ont plein d’enfants vivent-elles bien leur position sociale, car elles n’ont pas de reconnaissance ? Ces avancées sont contraignantes. Elles ne sont pas un gage d’harmonie. J’en connais plein, qui sont débordées et qui ne profitent pas tellement de leur famille. Ces mamans ne peuvent pas tout faire. Sauf si elles sont assez fortes pour supporter tout cela à long terme, cela finit en charge mentale, et en burn-out.

Il faut une très grande Indépendance financière pour s’occuper de tout cela et les enfants en pâtissent.

Pour les femmes seules qui sont aussi mamans et qui travaillent, je dis, chapeau !

Il y a aussi de plus en plus de femmes dans la rue à la merci de tout le monde. Ce n’est pas très réjouissant.

Plus généralement, les avancées sont lentes, et le sexisme existe hélas, toujours.”

M.F. Bénévole

———————————————————————————————

“Je joue du piano en autodidacte depuis des années…pour m’amuser et m’exprimer quand les mots se font difficiles à aller chercher.”

A.F. Bénévole.

———————————————————————————————

“La liberté et le travail c’est très bien, mais pour ma fille, je veux la sécurité.”

Jeune maman d’une fille en soutien scolaire

———————————————————————————————

“La femme est comme le soleil, elle illumine le monde de sa lumière

Chaque femme est unique, mais chacune d’entre elles est une merveille.”

D.F. Service civique

———————————————————————————————

“Nous puisons notre inspiration et renouvelons constamment nos forces dans l’enseignement familial, grâce essentiellement à notre relation symbiotico-fusionnelle avec notre maman Chérie, un enseignement qui nous a transmis la joie, le chant, la bonne humeur perpétuel-LE-s, tout autant que la discipline, associée à une liberté inouïe, dans un cadre bien défini, bien connu de l’ensemble des éléments de la Famille et parfaitement intégré dans notre mode de fonctionnement, ainsi qu’une loyauté et une fidélité infinies. Cette philosophie nous a insufflé confiance en nous, de sorte de nous permettre d’avancer de manière aussi positive.

Gardons en mémoire que, dans la vie, rien n’est jamais acquis et qu’ainsi, ce que l’on obtient, n’est jamais définitif. Les droits de femmes, tout comme ceux de minorités de genre et les droits humains, en général, devraient être soigneusement choyés, sans hiérarchiser les victimes notamment celles concernées par les atteintes à la dignité, à l’honneur et à l’intégrité de la personne, quelle qu’elle soit. Il serait judicieux de veiller continuellement à avancer pour ne pas reculer en pensant à soi, en général, en parallèle à l’amour familial pour pouvoir penser aux autres, quelle que soit son éducation.

Pour éviter de se reposer sur ses lauriers, l’on serait bien éclairé-E de procéder par le maintien et la stimulation de ses fonctions cognitives, par un accès perpétuel et indépendant à la connaissance et aux divers savoirs, ce qui permet d’avancer et d’améliorer ses compétences et ainsi, de toujours aller de l’avant pour pouvoir se projeter.

C’est, fidèle à cette logique, que nous complétons notre formation universitaire et professionnelle par le suivi habituel d’études en ligne.

L’être humain est un communicant. Si le fait de vivre dans la cité oblige à échanger, cela interdit néanmoins l’excès. Au cas, où l’on se verrait confronté-E à la survenue d’événements graves, il ne faudrait jamais rester seul-E-s, bien au contraire, il y aurait lieu, dans ces cas-là, de tirer la sonnette d’alarme. Souvenons-nous également, que le droit à la parole est un principe du féminisme, qui sous-tend et complète, en même temps, les droits humains. Le droit de nommer et de revendiquer d’être soi-même, tout en respectant autrui, ne sont pas de vains mots.”

M.-S. BDR-Notre prise de position et les propos soutenus ci-dessus, n’engageraient que notre personne, autant les autres opinions, positionnements et ligne éditoriale,….., n’engageraient, …., que leurs auteur-E-s respectives et / ou respectifs, ou quelle que soit la manière dont ces personnes se définiraient.”